Hauts-de-Seine: l'UMP se rabiboche à la hâte autour de Devedjian

Hauts-de-Seine: l'UMP se rabiboche à la hâte autour de Devedjian

Par la grâce des élections cantonales, l’UMP altoséquanaise se retrouve de nouveau bras dessus, bras dessous. Voilà encore quelques semaines, les élus du département étaient nombreux à vouloir la peau de Patrick Devedjian, sa principale rivale, Isabelle Balkany rêvant de le déloger à la tête du conseil général. La campagne a tourné autour de cette «guerre fratricide» de la droite, dans l’un de ses bastions les plus forts. Et voilà qu’à la hâte, on se rabiboche avant l’élection, demain jeudi, du président du 92. C’est que depuis, Devedjian, en ballottage délicat à Bourg-la-reine, a été réélu dimanche, Balkany a subi une cinglante défaite dans son canton de Levallois-Perret, battue (44,05%) par un candidat (divers droite) Arnaud de Courson, et trois autres élus de droite, sans étiquette UMP, l’ont emporté, à l’instar du maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin, élu haut la main (70,22%)... dans l’ancien canton de Nicolas Sarkozy. Du coup, l’UMP se voit forcée de serrer les rangs. Pour le symbole: avec 25 sièges (20 UMP et 5NC), son candidat à la tête du conseil général ne risque pas grand-chose, mais les bisbilles Balkany-Devedjian, après l’affaire Epad, faisaient plus que jamais désordre dans l’ex-fief du chef de l’Etat. «Chacun aspire à l’apaisement» Justement, c’est Jean Sarkozy, jusqu’alors comme chien et chat avec Devedjian, qui a promis d'ouvrir avec lui «une nouvelle page politique». «Nous avons un grand besoin de sérénité. Chacun aspire à l’apaisement», explique le chef du groupe UMP au conseil général, au Figaro, concédant que les résultats des cantonales «imposent à chacun un devoir d’humilité». Lundi, le fils du Président avait affiché son soutien à la réélection de Devedjian. L’ancien mal-aimé lâchait dimanche soir: «J’ai survécu!»... à double titre. Un retour en grâce qui n’a pas été du goût de tous: mardi, dans un communiqué

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