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Homme abattu à Colombes : la radicalisation écartée par les enquêteurs

Un individu armé d'un couteau et menaçant les forces de l'ordre a été neutralisé par des tirs d'un équipage de policiers, à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, vendredi. (Image d'illustration)
Un individu armé d'un couteau et menaçant les forces de l'ordre a été neutralisé par des tirs d'un équipage de policiers, à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, vendredi. (Image d'illustration)

L'homme ayant menacé des policiers avec un couteau en criant « Allah Akbar » avant d'être abattu vendredi 22 octobre à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, n'était pas radicalisé selon des premiers éléments de l'enquête, a indiqué samedi le parquet de Nanterre.

« L'enquête n'a pas pour l'heure mis en évidence de radicalisation de l'intéressé, qui aurait fait l'objet d'une hospitalisation psychiatrique », a écrit dans un communiqué le procureur de Nanterre Pascal Prache. Le parquet a ouvert une enquête de flagrance « pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique ».

Les faits se sont déroulés vendredi soir, vers 18h20 à Colombes, ville de plus de 85 000 habitants située au nord-ouest de Paris. Lors d'un contrôle d'identité, deux policiers « ont fait usage de leur arme à plusieurs reprises, tirant sur un homme se dirigeant vers eux armé d'un couteau en criant +Allah Akbar+ », a relaté le parquet se fondant sur « les premiers éléments recueillis ». Malgré l'intervention des secours, l'homme est décédé de ses blessures vers 19h30.

L'IGPN également saisie

Dès vendredi soir, le parquet national anti-terroriste (Pnat) avait été tenu informé de l'évolution de l'enquête, restée aux mains du parquet de Nanterre. Des auditions des policiers présents et de témoins ont eu lieu samedi, menées par les enquêteurs de la police judiciaire des Hauts-de-Seine. L'IGPN, la « police des polices », a également été saisie.

Vendredi, des sources policières avaie [...] Lire la suite