Hatem Ben Arfa veut attaquer le PSG aux prud'hommes

LIGUE 1 – Alors que le néo-Rennais Hatem Ben Arfa retrouve son ancien club ce dimanche, Le Parisien révèle que les représentants du milieu offensif s’apprêtent à lancer une procédure judiciaire contre le PSG.

Hatem Ben Arfa tente le sourcil à la Carlo
Hatem Ben Arfa tente le sourcil à la Carlo

Particulièrement tumultueuse, l’histoire commune entre Hatem Ben Arfa et le PSG devrait se terminer devant les tribunaux. Recruté libre à l’été 2016 par le club de la capitale, le milieu offensif n’avait été titularisé qu’à dix reprises (22 entrées en jeu) lors de sa première saison, avant d’être purement et simplement mis à l’écart la saison dernière (pas le moindre match joué).

Depuis, le contrat du natif de Clamart a pris fin, et celui-ci a ensuite rejoint le Stade Rennais. Après une première entrée en jeu victorieuse jeudi en Europa League contre Jablonec (Ben Arfa a inscrit le but de la victoire sur penalty en toute fin de rencontre), l’international français (31 ans, 15 sélections, 2 buts) devrait jouer ses premières minutes avec Rennes en L1 face au… PSG, qui se déplace au Roazhon Park ce dimanche après-midi (15h).

Ben Arfa victime de “harcèlement hebdomadaire” ?

A quelques heures des retrouvailles, Le Parisien révèle cependant que Ben Arfa, ou plutôt ses représentants, n’en ont pas tout à fait fini avec le PSG. Selon le quotidien francilien, Maitre Jean-Jacques Bertrand, l’avocat du joueur, serait en cours de rédaction d’un dossier de saisine du conseil des prud’hommes. Le magistrat aurait l’intention d’attaquer le club de la capitale pour “harcèlement hebdomadaire“, en raison de l’absence du joueur, chaque week-end, du groupe retenu pour le match de championnat, et ce sans justification.

Ce grief n’est d’ailleurs pas le seul porté par le clan Ben Arfa, qui reproche aussi au Paris Saint-Germain une sanction financière en janvier 2018. Suite à son absence du stage organisé au Qatar, le joueur s’était vu infliger une retenue sur salaire ainsi que le retrait d’une prime, pour un total estimé par Le Parisien à plus de 100 000 euros.