Hassan Nasrallah, vie et mort d’un homme pas ordinaire
Le Hezbollah a officiellement annoncé, samedi 28 septembre, la mort de son chef Hassan Nasrallah, tué dans un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre. Retour sur la vie et l’ascension d’un homme pas ordinaire.
De notre correspondant à Beyrouth,
L’annonce de sa mort samedi 28 septembre a déchaîné les passions les plus contradictoires. Désespoir et détresse chez les chiites au Liban, en Irak et en Iran et chez une grande partie des Palestiniens. Tristesse dans les milieux anti-israéliens en général, qui considéraient Hassan Nasrallah comme un héros de la cause palestinienne. Jubilations chez d’autres. En Israël bien sûr, mais aussi dans le bastion des rebelles syriens à Idleb ou dans certains pays du Golfe.
Quel que soit le regard que l’on porte sur Hassan Nasrallah, il marquera l’histoire comme l’un des plus coriaces ennemis d’Israël. Un homme, issu d’un milieu chiite pauvre, devenu une figure centrale de la politique libanaise et un acteur incontournable sur l’échiquier régional.
C’est peut-être l’image des portraits de ce chiite, une communauté minoritaire dans le monde arabe, brandis par des foules immenses de sunnites, qui a effrayé les États du Golfe, le reste du monde arabe et, surtout, Israël et ses alliés occidentaux.