Harry Bosch (France 3) Titus Welliver : "Si Bosch était français, ce serait Jean Gabin"

Pensez-vous que votre prénom, peu habituel, a joué en votre faveur pour être choisi et incarner Hieronymus, dit Harry, Bosch ?

Titus Welliver : Ah, vous commencez fort ! J’avoue que je n’y avais pas pensé, mais la coïncidence est amusante, car si mon personnage doit évidemment son prénom et son nom au peintre hollandais de la fin du XVe siècle, début XVI e , je dois le mien à Rembrandt, un autre peintre hollandais célèbre, dont l’un des enfants s’appelait Titus. Précision : mon père (Neil Gavin Welliver, ndlr) était artiste peintre. Mais j’avoue que Michael Connelly ne m’a fait aucune allusion. J’espère surtout qu’on m’a pris parce que j’étais bon !

Qu’est-ce que cela fait de se retrouver dans la peau d’un personnage aussi emblématique, qui apparaît dans vingt et un des romans de Michael Connelly ?

J’avais lu un ou deux livres de Michael. Bosch n’y est pas tellement décrit physiquement. Et quand je lui ai demandé s’il y avait un de ses romans en particulier que je devais connaître pour jouer ce personnage, il m’a répondu très simplement : « Peu importe. Si tu veux, lis celui qu’on a adapté pour la saison en cours. » J’ai donc eu beaucoup de latitude. Ce qui m’importait, c’est qu’il paraisse réel, tangible à l’écran, avec ses qualités, mais aussi ses défauts.

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