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Harcèlement sexuel. Pourquoi #MeToo a tant de mal à bousculer les jeux vidéo

La révélation de multiples cas de harcèlement sexuel chez le géant Ubisoft vient s’ajouter à de précédentes vagues de témoignages dans ce secteur. Un cycle nocif amené à se répéter tant que l’on n’examinera pas la culture professionnelle au-delà des cas individuels, estime ce site spécialisé.

Les studios Ubisoft (un poids lourd du jeu vidéo avec, entre autres, Assassin’s Creed ou Far Cry) sont implantés dans de nombreux pays. À la fin de juin, on apprenait que les bureaux français (à Montreuil) et canadiens (à Montréal) avaient lancé des enquêtes internes à la suite d’accusations de harcèlement sexuel et décidé la mise à pied de deux vice-présidents. Les témoignages de femmes créatrices de jeux vidéo se sont depuis multipliés, une fois de plus, sur les réseaux sociaux, pour dénoncer des environnements de travail extrêmement sexistes.

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Comme l’explique The Verge, l’industrie du jeu est loin d’en être à son premier scandale. À tel point qu’on ne parle pas d’une, mais de plusieurs vagues, qui sont comparées au mouvement #MeToo, né dans le cinéma. Mais, comme le constate le site américain, “chaque nouvelle histoire – à condition déjà d’être prise au sérieux – aboutit aux mêmes promesses du bout des lèvres, et à très peu de changements concrets. Certes, quelques individus accusés de harcèlement ou d’agression sexuelle en ont subi les conséquences. Pour autant, renvoyer un par un les agresseurs une fois que le mal est fait ne le répare pas, et n’empêche pas non plus que le problème se répète plus largement dans le futur.”

Problème structurel

C’est que l’industrie du jeu vidéo a “toute une culture à repenser à grande échelle”, affirme The Verge. En plus du très grand

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