Harcèlement scolaire : Gabriel Attal rencontre les syndicats pour « un électrochoc »

Le ministre de l’Éducation nationale à multiplier déplacements et déclarations avec la volonté affichée de susciter un « électrochoc à tous les niveaux ».  - Credit:Fred Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Le ministre de l’Éducation nationale à multiplier déplacements et déclarations avec la volonté affichée de susciter un « électrochoc à tous les niveaux ». - Credit:Fred Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

En amont d'un plan interministériel dévoilé mercredi, le ministre Gabriel Attal, qui a réclamé « un électrochoc » dans la lutte contre le harcèlement scolaire, va rencontrer lundi les syndicats de l'Éducation nationale, avant une visite au rectorat de Versailles au centre de plusieurs polémiques. Les syndicats de l'Éducation ont rendez-vous lundi matin rue de Grenelle, où le ministre doit faire un point sur les dispositions du futur plan interministériel annoncé dès le mois de juin, après le suicide d'une adolescente de 13 ans, Lindsay.

« La lutte contre le harcèlement est absolument essentielle », a rappelé Emmanuel Macron dimanche soir, sur TF1 et France 2. Depuis l'été, une série de mesures a déjà été mise en place face à ce que la Première ministre, Élisabeth Borne, a qualifié de « priorité absolue » de la rentrée 2023 : la possibilité de changer d'établissement les élèves harceleurs dès cette année ou de pouvoir sanctionner un auteur de cyberharcèlement contre un élève d'un autre établissement.

L'exemple du Danemark

Le ministre de l'Éducation entend cependant aller plus loin pour protéger les victimes, en s'occupant notamment du volet cyberharcèlement. Lors d'une visite à Copenhague au Danemark, un pays qui fait figure de modèle dans la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal a dit vouloir que la confiscation du téléphone portable de l'enfant auteur de cyberharcèlement grave soit systématique. Il a aussi mis en avant la possibilité d'interdire l'accès [...] Lire la suite