Harcèlement numérique visant Zohra Bitan : le fondateur de BarakaCity devant la justice

L'affaire porte sur "120 tweets diffamatoires". Driss Yemmou, plus connu sous le nom de Idriss Sihamedi, comparait vendredi devant le tribunal correctionnel d'Evry (Essonne) pour "harcèlement au moyen d'un support numérique". La chroniqueuse de la radio RMC Zohra Bitan, connue pour son engagement contre l'islam radical, avait déposé plainte en septembre contre le fondateur de l'association BarakaCity. Elle fait état de "120 tweets diffamatoires" publiés sur le compte Twitter d'Idriss Sihamedi (plus de 40.000 abonnés) qui avait même popularisé un hashtag à son intention :  #BalanceZohraBitan.

Une autre procédure a été initiée contre lui par l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, visée elle aussi par un hashtag vengeur : #BalanceZinebElRhazoui.

A la suite de l'assassinat du professeur Samuel Paty par un jeune islamiste radicalisé, le gouvernement a dissous BarakaCity et gelé ses avoirs. Il accuse notamment l'ONG et son président d'"inciter à la haine", de "justifier des actes terroristes" et d'avoir des liens avec "la mouvance islamiste radicale".

Idriss Sihamedi concède quelques "tweets maladroits"

Devant le Conseil d'Etat, qui a validé 25 novembre la dissolution de l'association, Idriss Sihamedi a nié ces accusations tout en concédant quelques "tweets maladroits" comme celui-ci : "Qu'Allah maudisse Charlie et enflamme leurs tombes à la chaleur du soleil!!"

A l'instar de BarakaCity, deux autres organismes, accusés de propagande islamiste, ont été dissous dep...


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