Haïti, Northvolt et Japon : les informations de la nuit

Le président français Emmanuel Macron au sommet du G20 à Rio (Brésil), le 19 novembre 2024 (REUTERS/Pilar Olivares)

Haïti s’indigne des propos de Macron insultant ses dirigeants. Les autorités haïtiennes ont convoqué jeudi l’ambassadeur français à Port-au-Prince pour lui faire part de leur indignation “suite aux propos jugés inacceptables” d’Emmanuel Macron, jeudi en marge du G20 au Brésil, rapporte le site Rezo Nodwes. Interpellé par un ressortissant haïtien l’accusant, lui et la France, d’être “responsables de la situation en Haïti”, il avait renvoyé la balle aux Haïtiens et jugé les dirigeants du pays “complètement cons” d’avoir limogé le Premier ministre Garry Conille le 10 novembre dernier. “C’est terrible. C’est terrible. Et moi, je ne peux pas le remplacer. Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable”, avait-il ajouté dans cet échange, visible sur le site de Haïti Libre.

Faillite du fabricant de batteries Northvolt. Le fabricant suédois de batteries pour véhicules électriques Northvolt s’est placé jeudi sous la protection de la loi américaine sur les faillites, alors qu’il n’a plus que “30 millions de dollars de liquidités disponibles” dans ses caisses et qu’il croule sous une dette de “5,84 milliards de dollars”, selon Bloomberg. “Cette décision porte un coup dur à la tentative européenne” de contrer les géants asiatiques du secteur, note le média économique. Après avoir annoncé fin septembre le licenciement d’un quart de ses effectifs, Northvolt s’était lancé dans la recherche “désespérée” d’investisseurs pour éviter la faillite, sans succès. Le groupe assure que son placement sous la loi des faillites lui permettra de “restructurer sa dette, adapter son activité aux besoins de ses clients et assurer une base durable pour la poursuite de ses activités”.

Japon : plan de relance économique de 136 milliards d’euros. Le gouvernement japonais doit adopter vendredi un plan de relance économique chiffré à près de 22 000 milliards de yens (126 milliards d’euros), destiné essentiellement à redonner du pouvoir d’achat aux Japonais. Ce nouveau programme d’aides devrait “encourager les hausses de salaires et atténuer l’impact de l’augmentation du coût de la vie”, précise la NHK. Il prévoit notamment “des subventions pour les factures d’électricité et de gaz”, une “aide financière” directe aux ménages à faibles revenus, et “un relèvement” du seuil de non-imposition, aujourd’hui fixé à 6 650 dollars de revenu annuel. Le plan doit encore être voté par le Parlement, où le Premier ministre Shigeru Ishiba a perdu la majorité fin octobre.

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