Chaos. Confusion dans l’enquête sur l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse

Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a remplacé mardi le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Bed-Ford Claude, qui avait réclamé son inculpation dans le cadre de l’enquête pour le meurtre du président haïtien Jovenel Moïse début juillet.

L’enquête sur le meurtre du président haïtien, Jovenel Moïse, a pris “une tournure sensationnelle”, mardi 14 septembre, résume le correspondant en Amérique latine du Guardian.

Dans la matinée, le chef du parquet de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, a demandé au juge enquêtant sur l’affaire d’inculper le Premier ministre, Ariel Henry, en raison d’appels téléphoniques qu’il aurait passés avec l’un des principaux suspects. Bed-Ford Claude, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince – équivalent du procureur –, a aussi exigé, “en raison de la gravité des faits exposés”, qu’Ariel Henry soit interdit de quitter le territoire haïtien, rapporte Le Nouvelliste. Quelques heures plus tard, le chef du gouvernement a annoncé limoger le procureur pour “faute administrative grave”.

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“Happé au cœur du complot présumé”

Devenu le principal dirigeant d’Haïti deux semaines après le meurtre de Jovenel Moïse, Ariel Henry, âgé de 71 ans, exerçait auparavant la profession de neurochirurgien. “Ses partisans le décrivent comme un membre intègre de la communauté médicale qui s’est attelé à la tâche peu enviable d’essayer de stabiliser un pays secoué par le meurtre de son président, puis par un tremblement de terre de magnitude 7,2 qui a fait plus de 2 000 morts”, écrit The Guardian. “Cependant, mardi, il a été happé au cœur du complot présumé

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