Les hôpitaux indiens à l'arrêt après le viol et et le meurtre qui ont choqué tout un pays
Les médecins indiens ont lancé samedi une grève nationale après le viol et le meurtre « barbare » d’une jeune praticienne ayant suscité l’indignation à travers ce pays qui connaît un problème chronique de violences faites aux femmes.
Dans un premier temps, médecins et professionnels de santé ont appelé à manifester pour obtenir la mise en place de mesures. Des dizaines de milliers d’Indiens ont rapidement rejoint le mouvement.
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À Calcutta, des milliers de personnes ont veillé à la lueur des bougies jusqu’aux premières heures du jour samedi.
« Les mains qui guérissent ne devraient pas saigner », pouvait-on lire sur une pancarte tenue par un manifestant à Calcutta.
« Trop c’est trop » proclamait une autre, lors d’un rassemblement de médecins dans la capitale New Delhi, tandis qu’une pancarte appelait à « pendre le violeur ».
Le corps de la médecin assassinée a été retrouvé dans un amphithéâtre de l’hôpital universitaire, ce qui laisse penser qu’elle s’y était rendue pour se reposer lors d’une garde de 36 heures.
Une autopsie a confirmé le viol et l’homicide. Dans une requête déposée auprès du tribunal, les parents de la victime ont dit soupçonner un viol collectif.
La police a arrêté un homme qui travaillait dans le même hôpital que la victime, en aidant les patients dans les files d’attente.
La police de Calcutta a été accusée d’avoir mal géré l’affaire et la Haute Cour ...