Hôpitaux, étudiants, cheminots : ce que Macron va lâcher pour éviter l'explosion sociale

Déjà l'heure des cadeaux? Avec la manifestation, jeudi, des médecins et des personnels soignants, le gouvernement s'est engouffré dans un long tunnel de contestation sociale, qui l'emmènera vraisemblablement jusqu'aux fêtes de Noël. Et qui l'obligera, à l'évidence, à ouvrir les vannes budgétaires très au-delà de ce qu'il escomptait initialement. Samedi, les Gilets jaunes se sont rappelés au bon souvenir de l'exécutif, pour le premier ­anniversaire de leur mouvement. Si leur ­manifestation ressemblait fort à un "baroud d'honneur", selon une ministre, elle rappelle néanmoins qu'ils furent les premiers à ouvrir une brèche dans l'inflexibilité comptable de l'exécutif, avec un geste de dix milliards d'euros alors annoncé par Macron.

"Il va falloir faire un gros effort"

Un geste qui en appelle d'autres : mercredi, le Premier ministre, Édouard Philippe, dévoilera un plan hôpital massif pour sortir de huit mois de blocage. Tout n'est pas encore arbitré, mais l'étau ­budgétaire va être desserré. "Ça va coûter très cher", promet l'Élysée. Matignon confirme : "Il va falloir faire un gros effort. Les mesures ne seront pas homéopathiques." Une hausse de 0,3 point de l'Ondam (objectif ­national des dépenses d'assurance maladie) ne semble plus irréaliste. Une augmentation qui pourrait s'appliquer jusqu'à la fin du ­quinquennat.

Lire aussi - SONDAGE. Emmanuel Macron : une popularité en baisse d'un point et des signaux inquiétants

Le fait que les carrières de ­praticiens hospitaliers seront ­r...


Lire la suite sur LeJDD