Hérite-t-on plus de notre père ou de notre mère ?
En réalité, il existe une autre sorte d’ADN transmis uniquement par la mère, celui contenu dans les mitochondries (les batteries de nos cellules). Il porte l’information génétique des mitochondries de l’ovocyte car celles du spermatozoïde ont été détruites au moment de la fécondation, probablement en raison du fort risque de mutations de leur génome.
Sur le plan épigénétique aussi, on hérite davantage de nos mères via le mécanisme dit de l’empreinte parentale. « Pour environ 150 gènes, on observe des marques épigénétiques, plus souvent issues de l’ovocyte que du spermatozoïde, qui se maintiennent après la fécondation et tout le long du développement et de la vie de l’individu », explique Robert Feil, directeur de recherche à l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier (Hérault). Tous les gènes soumis à cette empreinte concernent l’interaction entre la mère et l'enfant, aussi bien in utero (développement du placenta, croissance de l’embryon) qu’après la naissance (allaitement, capacité à avoir faim et à réclamer la nourriture).
Mais cette influence épigénétique maternelle n’a pas d’influence visible à l’échelle individuelle. Vous ne ressemblez pas davantage à votre mère du fait de la transmission de son empreinte génomique. « On pense qu’il s’agit plutôt du résultat d’une longue bataille évolutive entre génomes paternels et maternels », précise Robert Feil. Schématiquement, les premiers visent la croissance du fœtus pour maximiser les chances de transmettre largement leurs (...)
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