Hénin-Beaumont : le recours de Le Pen examiné par les Sages

Hénin-Beaumont

Le Conseil constitutionnel tranchera, ce vendredi 7 décembre, si l'élection législative doit être annulée à Hénin-Beaumont, commune du Pas-de-Calais où la présidente du Front national Marine Le Pen a été battue de peu par le candidat socialiste Philippe Kemel en juin dernier.

La présidente du FN Marine Le Pen, qui n'a perdu que de 118 voix, a dénoncé des fraudes lors du scrutin des 10 et 17 juin.

Six autres recours seront tranchés ce vendredi par les Sages : dans les Bouches-du-Rhône (3e et 8e circonscriptions), en Meurthe-et-Moselle (5e), en Seine-et-Marne (7e), dans le Val-d'Oise (6e) et en Seine-Saint-Denis (5e).

Des signatures litigieuses

Dans sa requête, Marine Le Pen met notamment en cause des différences dans les signatures des électeurs sur les feuilles d'émargement entre le premier et le second tour. Elle évoque une soixantaine de signatures litigieuses.

La semaine dernière, la présidente du parti d'extrême droite s'était déclarée "inquiète" pour sa requête. Selon elle, "les difficultés que vit aujourd'hui l'UMP risquent de pousser un certain nombre de membres du Conseil constitutionnel, dont vous savez qu'ils ont un lien très proche avec l'UMP, à ne pas considérer en droit la résolution de ce recours" pour ne pas lui redonner une chance d'entrer à l'Assemblée nationale.

Si le Conseil constitutionnel n'annule pas cette élection, ce sera une décision exclusivement politique", avait ajouté la patron du FN.

L'élection législative d'Hénin-Beaumont avait donné lieu à une bataille très médiatisée en juin, avec la présence du leader du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon, battu dès le premier tour.

Ce dernier a lancé (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

Hénin-Beaumont : le recours de Le Pen examiné par les Sages