Gérard Larcher bien bordé pour sa visite en Algérie

Le ministère des Affaires étrangères a prévenu le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, qui entreprend ce mardi une visite officielle de trois jours en Algérie : il foulera le tapis rouge, mais pourrait aussi bien marcher sur des queues de vipères. Ainsi, dans une longue note de synthèse, que Libération s’est procurée, les services consulaires déminent le terrain à travers une longue liste de 32 questions extrêmement fâcheuses et longues, susceptibles d’être posées par les journalistes algériens. A la lecture de ces questions, qui sont autant d’essaims de frelons au-dessus des relations franco-algériennes, on se dit que Larcher va être conduit en tenue d’apiculteur devant la presse algérienne. On transpire pour lui, car il s’agit de 12 pages à apprendre par cœur. Larcher pourra piocher dans cette prose taillée dans une langue de bois avec copeaux tout au long de la visite officielle. Exemple : «La France n’a naturellement aucune intention d’interférer dans la vie politique de l’Algérie, ni dans le présent ni dans l’avenir…» L’intéressé a répondu que «[sa] parole, elle est totalement libre, personne ne la [lui] dicte, c’est [sa] nature». photo Reuters

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