Générations climat : «Ils auraient pu mieux faire»

A l'entrée du pavillon français en marge des négociations de la COP21, au Bourget, le 1er décembre.

A la COP 21, le salon qui accueille ONG, entreprises, collectivités et public est un vaste fourre-tout... pas forcément écolo.

Générations climat n’est pas le salon de l’agriculture. Moins de choses à voir, moins de choses à goûter, et surtout un président, François Hollande, qui a expédié mardi sa visite inaugurale en une demi-heure, montre en main. Il n’empêche, cet espace de la COP21 ouvert à la société civile (et gratuit) charrie ses bêtes de foire. Comme ce vieil homme déguisé en père Noël qui, sur la route du Bourget, lançait en anglais aux passagers du RER B : «Attrapez ce sourire et distribuez-le autour de vous. La COP21 est bien trop sérieuse !»

Comme lui, plusieurs milliers de personnes se sont déplacées mardi pour le premier jour de Générations climat. Des stands d’ONG, des expositions, des conférences et des projections de film s’y tiennent jusqu’à la fin du sommet climatique, le 11 décembre. «J’y viens pour rester en forme», ironise Peter J. Glynn, un homme d’affaires de 62 ans venu spécialement d’Australie, qui n’a pas pu se faire accréditer pour la COP. «On ne devrait pas se trouver dans cette situation climatique. Alors, je suis venu pour échanger sur la question et montrer que les acteurs non-étatiques peuvent nous sortir de là.»

Dans les bus hybrides diesel-électrique conduisant la foule depuis la gare, l’âge, l’origine et la motivation sont aussi nombreux que les passagers. Caroline, stagiaire en région parisienne, vient suivre la conférence de son patron sur le stand de la région Île-de-France. Guillaume, 22 ans, étudiant en journalisme à l’université de Cergy-Pontoise, vient pour apprendre : «Je suis sensible à la thématique de l’environnement. C’est important que les médias en parlent.»

Maigre feuillage

A la sortie du bus, un immense «arbre à vent» se charge de l’accueil. Par chance, quelques bourrasques sont là pour bouger la construction et lui faire générer un peu d’électricité. Une centaine de mètres plus loin, un militaire posté sur un (...)

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