Guyane : sept jeunes interpellés après avoir tenté de cambrioler une gendarmerie
Âgés de 15 à 19 ans, les suspects ont escaladé un grillage pour s'introduire dans l'enceinte de la caserne et auraient ensuite tenté de forcer un garage.
Un coup voué à l'échec. Sept personnes âgées de 15 à 19 ans, deux majeurs et cinq mineurs, ont été arrêtées ce vendredi 24 février en Guyane, après s'être introduites en pleine nuit dans l'enceinte de la caserne de gendarmerie de Matoury, dans la banlieue de Cayenne.
Ils tentent de forcer un garage où sont gardés des scooters saisis par les gendarmes
Comme le rapporte Le Parisien, les jeunes suspects sont dans un premier temps passé inaperçus des militaires qui se trouvaient en service sur place. "Ils sont arrivés par les bois qui se trouvent derrière la gendarmerie et ont escaladé le grillage", précise le général Jean-Christophe Sintive, chef de la Gendarmerie de Guyane, cité par le quotidien régional.
Une fois à l'intérieur, les délinquants se sont dirigés vers un garage "où étaient entreposés, entre autres, plusieurs scooters saisis pour diverses infractions", selon Le Parisien. Ils auraient alors tenté de forcer l'entrée du dépôt, déclenchant un dispositif d'alarme et l'intervention des gendarmes de la caserne. En voyant arriver ces derniers, les sept suspects auraient toutefois pris la fuite.
Arrêtés dans les bois
Comme elle le détaille elle-même dans une publication Facebook, la Gendarmerie de Guyane a immédiatement lancé un dispositif de recherche à proximité de la caserne, "appuyé par un hélicoptère de la section aérienne", ainsi que par une "équipe cynophile". Plusieurs des malfaiteurs présumés ont ainsi été arrêtés dans les heures suivantes, dans les bois jouxtant la caserne. L'enquête judiciaire a ensuite permis d'interpeller rapidement ceux qui avaient réussi à s'enfuir.
Placés en garde à vue dans la foulée pour "intrusion dans une enceinte militaire" et "tentative de vol aggravée par plusieurs circonstances", les sept jeunes ont été présentés à un juge deux jours plus tard. Tous remis en liberté (cinq d'entre eux restent toutefois sous contrôle judiciaire), ils devraient être jugés à la fin du mois de mars.
VIDÉO - Le Fifac met en lumière les Caraïbes et l'Amazonie en Guyane française