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En Guyane, le mouvement contre les «retards structurels» se propage

Un des barrages sauvages en Guyane.

Depuis jeudi matin, les routes sont bloquées par un mouvement regroupant salariés grévistes, citoyens et chefs d’entreprise. Matignon a annoncé l'envoi d'une mission interministérielle. Décryptage.

Depuis jeudi matin, les routes sont bloquées par un mouvement regroupant salariés grévistes, citoyens et chefs d’entreprise.

Que se passe-t-il ?

Depuis jeudi matin, les routes de l’ensemble du littoral guyanais sont bloquées aux automobilistes et deux-roues motorisés. Des barrages de poids lourds, de pneus ou de bois ont été installés aux entrées des villes et villages par des citoyens, des salariés grévistes, des chefs d’entreprise et des organisations syndicales et professionnelles, qui protestent contre les «retards structurels en Guyane». Ils réclament du gouvernement un plan massif de «rattrapage» «sanitaire, économique, éducatif, sécuritaire, foncier et énergétique». Ce vendredi, le mouvement s’est étendu à certaines communes dans les terres.

Les blocages routiers ont entraîné la fermeture en cascade des établissements scolaires et de l’université, des services municipaux. Les stations-service, les grandes surfaces et supérettes ont dû faire face à un afflux de clients. Depuis, leurs rideaux sont partiellement ou totalement baissés selon les communes. Les vols Air France en provenance de Paris sont arrêtés «jusqu’à nouvel ordre», a annoncé la compagnie. Le tir d’une Ariane 5 depuis le centre spatial de Kourou, initialement prévu mardi, a été «ajourné» par la société Arianespace après trois reports consécutifs.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des personnes ont «mis le feu à des pneus et ont explosé des containers de bouteilles» dans l’un des quartiers chauds de Cayenne, surnommé «Chicago». Toujours selon la préfecture, les forces de l’ordre ont levé «tous les barrages sauvages installés par des jeunes» dans Cayenne, où les automobilistes étaient «rackettés» et recevaient «des projectiles». La maire de Cayenne, Marie-Laure Phinéra-Horth, a décrété «le couvre-feu (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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