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Guyane, Mayotte, la Réunion : quelle situation là où les variants brésilien et sud-africain sont majoritaires?

Haro sur le variant brésilien. Alors que le variant britannique du Covid-19 est déjà largement majoritaire dans l'Hexagone, les autorités cherchent à se prémunir contre celui venu du Brésil en interdisant mardi l'arrivée de tous les vols en provenance du pays jusqu'au 19 avril. Le variant brésilien, qui pourrait être plus virulent, inquiète tout particulièrement : selon une étude de l'Association brésilienne des soins intensifs (Amib), citée par La Première, 52,2% des patients hospitalisés en soins intensifs au mois de mars étaient âgés de moins de 40 ans, contre 14,6% il y a un an.

Le variant sud-africain inquiète également car pourrait être plus résistant au vaccin d'AstraZeneca. Le variant brésilien pourrait aussi échapper à la protection de certains vaccins, même si les données demandent à être confirmées. En Moselle, mais aussi en Guyane, à Mayotte et à la Réunion, la Haute autorité de santé (HAS) a donc recommandé le 9 avril dernier de privilégier les sérums de Pfizer, Moderna et Johnson&Johnson - dans les trois derniers territoires, les vaccins à ARN messager étaient de toute façon les seuls utilisés en raison de "contraintes logistiques" liées à leur éloignement de la métropole. Or, si la proportion de ces deux variants reste pour l'instant limitée en métropole, elle représente déjà 58,3% des cas à la Réunion, 80% à Mayotte et 82,4% en Guyane au 10 avril, selon Santé publique France.

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