Publicité

En Guinée-Bissau, vol d'un ordinateur contenant la base de données de l'administration

En Guinée-Bissau, vol d'un ordinateur contenant la base de données de l'administration

Le bureau du directeur général de l'administration publique a été forcée. Le recensement biométrique des agents, entre autres données, se balade pour l'instant dans la nature, alors que des coupes dans les fonctionnaires doivent avoir lieu.

Des individus non identifiés ont volé au ministère de la Fonction Publique de Guinée-Bissau un ordinateur qui contenait toute la base de données de l’administration publique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. «La porte du bureau du directeur général a été forcée, puis les auteurs du vol ont pris l’ordinateur du directeur et l’unité centrale qui contient toutes les données concernant le recensement biométrique des agents de l’administration publique», a déclaré à l’AFP le chef de cabinet du ministre, Jaime José Nhaté.

Ce recensement biométrique a été réalisé dans le cadre de la réforme de l’administration publique envisagée par le nouveau gouvernement, constitué en juillet, un dossier épineux dans ce pays où la masse salariale des fonctionnaires grève très lourdement le budget, provoquant de très importants arriérés de salaires. «Nous avons saisi la police qui a ouvert une enquête», a ajouté Jaime José Nhaté.

Une source de la police judiciaire a confirmé ces informations, ainsi que l’ouverture d’une enquête pour «identifier et arrêter» les auteurs du vol. Considérée comme un des pays les plus pauvres du monde, la Guinée-Bissau compte quelque 13 000 fonctionnaires, soit plus de 7 pour 1 000 habitants, un taux beaucoup plus élevé que dans le reste de la région, une anomalie selon les partenaires du pays qui lui ont demandé d’effectuer des coupes dans l’administration.



Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Le Conseil de Sécurité va se réunir après l'incursion russe en Ukraine
En Grande-Bretagne, des imams s'élèvent contre les crimes de l’État islamique
Nétanyahou : le Hamas «paiera cher» la mort d'un enfant
A Kirkouk, les Turkmènes pris entre deux feux
Pour la ville de New York, l’obésité n’est pas un jeu d’enfants