Guillaume Meurice a reçu un « avertissement » de Radio France

Après avoir qualifié le Premier ministre israélien de « nazi sans prépuce », l'humoriste Guillaume Meurice est au cœur d’une vaste polémique.   - Credit:Mathieu Pattier / Ouest France / MAXPPP / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP
Après avoir qualifié le Premier ministre israélien de « nazi sans prépuce », l'humoriste Guillaume Meurice est au cœur d’une vaste polémique. - Credit:Mathieu Pattier / Ouest France / MAXPPP / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

L'humoriste Guillaume Meurice a reçu un « avertissement » de la direction de Radio France qu'il va « contester en justice », a-t-il annoncé lundi soir à l'AFP, à la suite d'un sketch sur France Inter où le Premier ministre israélien était comparé à un « nazi sans prépuce ». « J'ai bien eu un avertissement et je vais le contester en justice », a indiqué Guillaume Meurice, confirmant une information du Monde. Contactée par l'AFP, Radio France n'a pas souhaité commenter.

Dans un courrier envoyé lundi aux salariés de Radio France, consulté par l'AFP, la présidente du groupe public Sibyle Veil a rappelé « le devoir de responsabilité des médias, singulièrement d'un média de service public comme Radio France », dans le contexte de tensions générées par le conflit au Proche-Orient.

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« Cette exigence de responsabilité […] s'impose à chaque salarié de Radio France, y compris aux humoristes », poursuit-elle, estimant que « ce n'est pas entraver la liberté d'expression et le droit à la caricature – auxquels nous sommes très attachés – que d'appeler au discernement. »

« Une erreur d'appréciation »

L'humour « n'a pas vocation à ajouter de la division à la division », y écrit la patronne de la maison ronde, selon qui la liberté d'expression doit s'accompagner de « la capacité à reconnaître en toute humilité une erreur d'appréciation ».

« Chacun doit être solidaire de l'intérêt général, doit exercer son méti [...] Lire la suite