Guillaume Meurice sur Nova : pour sa première, l’ancien de France Inter rit de la polémique sur les anneaux olympiques
MEDIAS - Après son licenciement - très commenté - de France Inter la saison dernière, il est de retour sur les ondes. Guillaume Meurice a animé ce dimanche 8 septembre sa première émission sur Radio Nova, entouré d’anciens de son équipe comme Aymeric Lompret ou Juliette Arnaud. Et pour la rentrée, l’humoriste licencié pour une blague réitérée sur Benjamin Netanyahu a choisi d’évoquer les fameux anneaux olympiques placés sur la Tour Eiffel.
Le chroniqueur a fait référence à Anne Hidalgo et à sa proposition controversée de conserver les anneaux sur la dame de Fer après les Jeux de Paris, au moins jusqu’en 2028, date des Jeux de Los Angeles. Le tout sans susciter beaucoup de réactions du côté de ses camarades d’antenne, accusés ironiquement de tomber dans la « léthargie », alors que plusieurs médias en ont fait les gros titres, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
« Vos nazis et tous vos fascistes, c’est très sympa, mais il y a des vrais problèmes. La tour Eiffel ça sert pas à ça, ça sert à faire cracher les touristes japonais et faire des jolies couleurs, genre quand l’Ukraine est attaquée », s’est ainsi enflammé Guillaume Maurice, moquant l’indignation de CNews ou de RMC, entre autres, sur le sujet.
Le fascisme et l’extrême droite en ligne de mire
L’émission est l’occasion pour lui de continuer à dénoncer certains médias, et certaines figures médiatiques à l’image de Pascal Praud. « Dès que ça parle d’Hidalgo de toute façon il est en breaking news Pascal Praud. Quand la patrie est en danger, quand la flamme de la liberté vacille, c’est Pascal qui vole au secours des valeurs morales de l’humanité », a ironisé Guillaume Meurice, alors que le présentateur vedette de CNews avait comparé la décision d’Anne Hidalgo aux pratiques du régime nord-coréen, rien que ça.
Comme le rapporte Le Parisien, chaque dimanche La Dernière invitera également un spécialiste, pour tenter d’éclairer les grands enjeux de l’actualité. Dimanche, il s’agissait de l’Historien Johann Chapoutot, spécialiste du nazisme. Au détour d’une blague sur Europe 1, l’expert a évoqué Alfred Hugenberg, « le Vincent Bolloré des années 1920 et 30 en Allemagne ». Un magnat de la presse qui, « par sa maîtrise des médias, va nazifier l’opinion publique allemande », a-t-il expliqué. Des références à peine déguisées à l’extrême droite et aux idées fascistes, que Guillaume Meurice risque bien de continuer à combattre et à moquer chaque dimanche sur sa nouvelle antenne.
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