Guillaume Meurice menacé après sa chronique sur France Inter, l’émission de dimanche n’aura pas lieu en public

Dix jours après sa chronique sur Netanyahou qui a fait polémique, la situation est toujours tendue autour de l’humoriste.

Guillaume Meurice sera sur France Inter le 12 novembre, mais pas en public.
Youtube France Inter Guillaume Meurice sera sur France Inter le 12 novembre, mais pas en public.

MEDIA - La tension reste à son maximum. L’émission de France Inter Le Grand dimanche soir ne sera pas réalisée dans les conditions habituelles, ce dimanche 12 novembre dans les studios de la Maison de la radio, rapportent nos confrères de Télérama.

Guillaume Meurice, « averti » par la PDG de Radio France, va contester la sanction en justice

Charline Vanhoenacker et sa bande présenteront exceptionnellement l’émission sans la présence de public. En cause, les menaces reçues par l’humoriste après avoir comparé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à un « nazi sans prépuce ».

Et si Guillaume Meurice sera bien présent pour sa chronique hebdomadaire « Le Moment Meurice », la crise ne faiblit bas autour de l’humoriste. Sa plaisanterie, jugée de très mauvais goût par de nombreux auditeurs alors que la guerre entre Israël et le Hamas fait rage et que les actes antisémites sont en hausse en France, avait conduit à une saisie de l’Arcom.

La direction de la station s’était immédiatement désolidarisée de ces propos et exigé que l’humoriste mette fin à la polémique en s’excusant, et en reconnaissant son erreur de jugement. Ce qui n’a pas été le cas.

Le bras de fer entre Guillaume Meurice et Radio France

Lundi 6 novembre, la directrice générale de Radio France Sibyle Veil, a convoqué Guillaume Meurice dans son bureau et lui a remis un avertissement. L’humoriste a immédiatement annoncé contester ce dernier devant un tribunal. « Je considère qu’il s’agit d’une injustice, je fais donc appel à la justice », a déclaré Guillaume Meurice au Monde.

Une décision encouragée par Benoît Gaspard, le délégué syndical (SUD) qui accompagnait l’humoriste à son rendez-vous avec la direction, comme le précise Télérama. « Guillaume Meurice a défendu son métier d’humoriste politique. Je l’ai encouragé à contester cet avertissement, pour éviter qu’à la prochaine chronique qui déplaise la sanction puisse aller jusqu’au licenciement. »

En dépit du désaccord qui subsiste entre la direction de Radio France et Guillaume Meurice, la présence de ce dernier à l’antenne n’est pas remise en cause. Pour l’instant.

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