Guide de survie pour les fêtes

Climatiques

Ça y est, l’année (la plus chaude) touche à sa fin. Démarre la saison des festivités et son lot de dîners de famille plus ou moins arrosés, de soirées cotillons entre amis et amis d’amis, à qui vous souhaiterez, sans y croire tout à fait, une excellente année 2025.

Avec encore en tête les images de Mayotte dévastée ou de l’Espagne sous les eaux, il y a de fortes chances que la crise climatique s’invite au festin. “On n’arrive déjà pas à prévoir le temps qu’il va faire demain, alors dans dix ans ou cent ans…” “Les éoliennes, c’est pas efficace et ça gâche le paysage.” “De toute façon, c’est trop tard, on est foutu.” Voilà quelques-unes des phrases que vous risquez d’entendre.

Sans parler du classique “Il y a toujours eu des changements climatiques, l’homme n’a rien à voir dans cette histoire”, qu’on espérait disparu. Mais les études d’opinion montrent que le nombre de ceux qui réfutent ou mettent en doute l’existence du changement climatique (ou l’effet des activités humaines comme cause principale de celui-ci) est en hausse. Ils étaient, en France, entre 35 % et 43 % en 2023, selon les différents baromètres contre 20 % à 32 % trois ans plus tôt. Il est donc probable que vous tombiez sur l’un d’eux.

Rien ne sert de préparer vos meilleurs arguments comme on farte ses skis pour réduire la friction avant de s’élancer sur les pistes (pourvu qu’elles soient enneigées). Les fêtes de fin d’année ne sont pas le meilleur moment pour convaincre, surtout avec un petit coup dans le nez.

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Vous pouvez tout de même garder en tête quelques-uns des conseils qui parsèment la presse étrangère depuis plusieurs années. “Commencez par vous dire que ce n’est pas un débat qu’il s’agit de gagner : les études sur le cerveau montrent que cette approche n’est pas efficace pour faire changer quelqu’un d’avis et a tendance à crisper les positions”, écrivait en 2022 le site néo-zélandais RNZ, auquel Jess Berentson-Shaw, autrice de How to Talk About Climate Change : A Short Guide (“Petit guide pour parler du changement climatique”, inédit en français), faisait remarquer que le sujet pouvait être angoissant. Et, parfois, culpabilisant.

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