Ce dimanche 12 mars, les forces ukrainiennes ont indiqué se préparer à une contre-offensive dans la région de Bakhmout, après qu’un de leurs commandants a qualifié de « nécessaire » de continuer à défendre la ville face aux attaques soutenues de Moscou, afin de « gagner du temps » en prévision de cette action. Selon le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, cette contre-offensive ne devrait pas tarder.

Dans la ville, l’épicentre actuel du conflit, Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, a revendiqué une nouvelle progression de ses hommes qui s’y battent en première ligne. Dans une vidéo diffusée par le service de presse de son entreprise Concord, il a déclaré : « C’est le bâtiment de l'administration municipale, le centre administratif de la ville », pointant du doigt, du toit d’un bâtiment, un autre édifice. Et d’ajouter : « C’est à un kilomètre deux cents (...) C’est la zone, il y a des combats en cours ». Des propos qui restent invérifiables.

Bakhmout bientôt aux mains des Russes ?

Ce samedi, le ministère ukrainien de la Défense a indiqué que les forces ukrainiennes avaient, la veille, « repoussé plus de 100 attaques ennemies » dans les principales zones de combat. Le même jour, le ministère britannique de la Défense a annoncé qu’« au cours des quatre derniers jours », le groupe Wagner avait « pris le contrôle de la plus grande partie de l’est » de Bakhmout. Et d’ajouter : « Les forces ukrainiennes contrôlent l'ouest de ...

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