Sous les premières neiges, plusieurs villes d'Ukraine ont été la cible de nouveaux bombardements russes jeudi 17 novembre. Ces frappes récurrentes, en touchant des infrastructures énergétiques, privent régulièrement la population ukrainienne d'électricité, mais aussi d'eau, à l'heure où les températures pourraient chuter jusqu'à - 10 °C dans certains endroits. La capitale, Kiev, a fait partie des villes ciblées par les dernières frappes russes. De son côté, le Kremlin a affirmé que les souffrances des civils en Ukraine étaient uniquement imputables au refus de leurs dirigeants de négocier avec Moscou. « C'est la conséquence du manque de volonté de la partie ukrainienne de régler le problème, d'entamer des négociations, son refus de chercher un terrain d'entente », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

L'Ukraine avait déjà été touchée mardi 15 novembre par des frappes massives, qui interviennent après une nouvelle humiliante retraite des forces russes qui ont abandonné, sous pression d'une contre-offensive ukrainienne le 11 novembre, le nord de la région de Kherson (Sud), dont la Russie revendique pourtant l'annexion. Les nouveaux bombardements de jeudi interviennent au moment où la neige a recouvert les rues de la capitale. Le gouverneur régional, Oleksiï Kouleba, avait averti la veille que la semaine à venir serait « difficile ».

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