Guerre en Ukraine : le Kremlin exclut toute trêve proposée par la Biélorussie

Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, la Biélorussie est l'un des plus proches alliés de Moscou et de Vladimir Poutine.  - Credit:VLADIMIR ASTAPKOVICH / SPUTNIK / AFP
Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, la Biélorussie est l'un des plus proches alliés de Moscou et de Vladimir Poutine. - Credit:VLADIMIR ASTAPKOVICH / SPUTNIK / AFP

Fin de non-recevoir. Vendredi 31 mars, le Kremlin a indiqué, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, qu'il excluait de stopper son offensive contre l'Ukraine. Et ce, malgré l'appel à la trêve de son principal allié, le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko. « Au sujet de l'Ukraine, rien ne change : l'opération militaire spéciale se poursuit, puisque c'est le seul moyen d'atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd'hui », a déclaré à la presse Dmitri Peskov.

Quelques instants plus tôt, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, proche allié de la Russie, avait appelé à une « trêve » en Ukraine et à des pourparlers « sans conditions préalables » entre Moscou et Kiev. « Il faut s'arrêter maintenant, avant que ne commence l'escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités », a dit Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, lors d'un discours à la nation.

« Il est possible – et il le faut – de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables », avait-il ajouté. Le dirigeant biélorusse, qui juge l'Occident et l'Ukraine responsables du conflit, a également dit redouter une guerre « nucléaire » à cause du soutien occidental à Kiev, alors que Vladimir Poutine a annoncé plus tôt son intention de déployer des armes nucléaires « tactiques » sur le territoire biélorusse.

« À cause des États-Unis et de leurs satellites, une guerre tot [...] Lire la suite