Guerre en Ukraine: les frappes russes ont fait au moins un mort à Kiev
La capitale ukrainienne, Kiev, et d'autres villes du pays ont été touchées mardi par de nouvelles frappes russes, les premières depuis mi-octobre, quelques jours après une humiliante retraite des forces russes dans le sud du pays et en plein sommet du G20 en Indonésie.
À Kiev, "dans le quartier de Petchersk, dans l'un des immeubles touchés par une roquette, les sauveteurs ont retrouvé le corps d'une personne décédée", a déclaré le maire de la ville, Vitaly Klitschko.
"Attaque sur la capitale: selon des informations préliminaires, deux immeubles résidentiels ont été touchés dans le district de Petchersk. Plusieurs missiles ont été abattus par la défense aérienne au-dessus de Kiev", avait-il indiqué un peu avant sur Telegram.
Un responsable de l'administration présidentielle ukrainienne a publié une vidéo montrant un immeuble de cinq étages en flammes.
D'autres villes touchées
Les sirènes d'alerte de la défense antiaérienne ont retenti dans toute l'Ukraine peu avant 15h30 (13h30 GMT). Quelques minutes plus tard, des explosions ont été entendues à Kiev, Lviv (ouest) et Kharkiv (nord-est). Après ces bombardements, l'électricité a été coupée dans plusieurs régions du pays, ont indiqué les autorités ukrainiennes.
Des frappes russes ont touché mardi des infrastructures essentielles dans plusieurs régions ukrainiennes, provoquant également des coupures d'électricité, selon les autorités locales et régionales.
A Rivné (ouest), le maire, Oleksandre Tretyak a rapporté sur les réseaux sociaux "une frappe sur un site essentiel", sans donner plus de détails. "La ville est en partie sans électricité", a-t-il déploré. Même situation dans la ville de Krementchouk, dans le centre de l'Ukraine, où la mairie a déploré "une frappe sur une infrastructure critique près de (la ville)". Khmelnytskiï, dans le centre, a aussi été touché par "deux frappes", a annoncé le gouverneur régional, Serguï Gamaliï.
Quatre jour depuis le retrait de Kherson
Les précédentes frappes ayant visé la capitale ukrainienne remontent au 10 et 17 octobre, et avaient avant tout visé, comme ailleurs dans le pays, les infrastructures énergétiques ukrainiennes, afin de priver la population d'électricité à l'approche de l'hiver.
À l'époque, Moscou avait justifié ces frappes "massives" par la destruction partielle du pont reliant la Russie à la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
Cette fois-ci, les frappes ont visé Kiev quatre jours après l'humiliant retrait des forces russes du nord de la région de Kherson, dont sa capitale éponyme, après près de neuf mois d'occupation