Guerre en Ukraine : la France « pourrait » se passer de gaz russe

Guerre en Ukraine : la France « pourrait » se passer de gaz russe

Invitée jeudi sur BFMTV, la ministre Agnès Pannier-Runacher a évoqué les conditions pour la fin de la dépendance française au gaz russe.

Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, a estimé jeudi soir que la France pourrait se passer du gaz russe, sous certaines conditions. « Dans l'absolu et tel que nous bénéficions du gaz naturel liquéfié, nous pourrions nous passer du gaz russe, cela suppose que tous les méthaniers arrivent à l'heure et que nous puissions remplir confortablement notre stockage stratégique », a dit la ministre dans une interview à BFM Business.

« Nous prenons le maximum de mesures tout de suite, en anticipation, pour éviter d'être dans des difficultés éventuellement dans le futur » et éviter d'avoir à contraindre les industriels à réduire leur consommation électrique, a-t-elle poursuivi. Plus tôt jeudi, la Première ministre Elisabeth Borne avait expliqué que la France comptait remplir ses stockages de gaz à près de 100 % d'ici à l'automne et allait se doter d'un nouveau terminal méthanier flottant dès l'an prochain pour assurer son approvisionnement en gaz malgré la baisse des livraisons russes.

« Dans l'absolu, (la substitution mise en place) ça suffit, mais ça dépend aussi de nos voisins européens », qui peuvent avoir besoin de gaz « et qu'on va vouloir aider » dans un tel cas, a souligné de son côté la ministre de la Transition énergétique. Et « si on a un hiver très froid, on aura besoin de tirer plus sur nos stocks de gaz naturel », a relevé Agnès Pannier-Runacher.

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