Guerre en Ukraine : comment la France aide les chercheurs en exil

Au-delà de son coût humain – le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme en Ukraine estimait à la date du 8 août le nombre de victimes civiles à 12 867, celui des déplacés internes à 7,1 millions et celui des personnes ayant quitté le pays à 8,7 millions –, la guerre en Ukraine est marquée par des dégâts matériels considérables. Les bombardements russes ont détruit bon nombre de villes, de villages, d’exploitations agricoles… Les établissements scolaires et universitaires ne sont pas épargnés : les chiffres les plus récents font état de 2 116 établissements d’enseignement bombardés dont 216 complètement détruits.

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Dans ce sombre contexte, des milliers d’universitaires et étudiants ukrainiens ont fui leur pays, essentiellement vers les pays adjacents, à commencer par la Pologne. Une certaine partie d’entre eux sont allés plus loin, jusqu’en France. Concrètement, comment et dans quel cadre y sont-ils accueillis et aidés ?

Le programme PAUSE au secours des universitaires

La France s’est rapidement mobilisée pour faciliter l’accueil des réfugiés ukrainiens sur son territoire. Le milieu académique français a été particulièrement actif pour accueillir au plus vite et au mieux les scientifiques fuyant les bombardements, grâce au Programme national d’accueil en urgence des scientifiques en exil (PAUSE).

Avec ce programme, la France renoue avec la période d’a...


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