Guerre en Ukraine : Plus de 1 300 manifestants contre la mobilisation des réservistes arrêtés en Russie
INVASION - La décision de Vladimir Poutine de mobiliser les réservistes russes pour soutenir l’offensive de l’armée en Ukraine est fraîchement accueillie par la population. Outre l’afflux de réservations pour quitter la Russie par les airs, des manifestations improvisées contre la mobilisation partielle ont eu lieu dans au moins 23 villes du pays ce mercredi 21 septembre, selon l’ONG russe OVD-Info.
Spécialisée dans le décompte des arrestations, l’organisation a dénombré au moins 364 interpellations. Les journalistes de l’AFP à Moscou ont vu au moins 50 interpellations sur l’une des artères centrales de la capitale. À Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie, un bus entier de personnes arrêtées a été emmené par la police dans le centre.
BREAKING: Anti-war protests have begun in Siberia. This video from Tomsk, Siberia, shows local protestors being… https://t.co/UovzWvlCsU
— WhereisRussiaToday (@WhereisRussia)
« Je suis pour la paix »
Les manifestants scandaient « Non à la guerre ! » et « Pas de mobilisation ! ». « Tout le monde a peur. Je suis pour la paix et je ne veux pas avoir à tirer. Mais c’est très dangereux de sortir maintenant, sinon il y aurait eu beaucoup plus de gens », a expliqué un manifestant à Saint-Pétersbourg, Vassili Fedorov, étudiant qui arbore un emblème pacifiste sur sa poitrine.
Шествие в Москве против войны. Храбрые, лучшие! ❤️ https://t.co/njAHbSAiOp
— Соболь Любовь (@SobolLubov)
Alexeï Zavarki, 60 ans, regrette pour sa part la réponse policière immédiate aux rassemblements. « Je suis venu participer, mais il semble qu’ils ont déjà embarqué tout le monde », dit-il, avant d’ajouter : « Je ne sais pas où nous allons, ce régime a signé son arrêt de mort, détruit la jeunesse ».
« Pourquoi servez-vous Poutine ? Un homme assis sur son trône depuis vingt ans ! », crie un autre manifestant en direction de la police. « J’ai peur pour moi, pour mon frère, qui a 25 ans et qui a fait son service militaire. Il peut être appelé », explique Oksana Sidorenko, étudiante. « Pourquoi mon avenir est-il décidé à ma place ? »
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