"La guerre totale n'est dans l'intérêt de personne": l'avertissement de Joe Biden au Liban et à Israël
Depuis le siège des Nations unies à New York (États-Unis), le président américain Joe Biden a dénoncé l'escalade des tensions entre Israël et le Liban, alors qu'au moins 558 morts dont une cinquantaine d'enfants libanais sont à déplorer selon un décompte du Hezbollah.
"Une guerre totale n'est dans l'intérêt de personne. La solution diplomatique reste possible et est, à mes yeux, la seule solution", a-t-il déclaré devant les représentants des nations.
Le président qui dit "travailler jour et nuit" pour apaiser les tensions a attribué en creux la responsabilité de la situation au mouvement islamiste, qui a "décidé de lancer ses roquettes sur Israël" en octobre dernier.
La nécessité d'un "point final" à la guerre à Gaza
Joe Biden a, plus généralement, évoqué les conflits armés impliquant Israël. Il a dénoncé la "crise humanitaire grave" à Gaza. "Ils (les civils, NDLR) n'ont pas demandé cette guerre déclenchée par le Hamas".
Alors qu'un accord de trêve ou de cessez-le-feu est encore en négociations, le représentant des États-Unis exhorte le Hamas et Israël à aboutir à un accord pour que "les otages puissent rentrer chez eux (et pour) que Gaza puisse être libre de l'emprise du Hamas". Joe Biden espère que l'accord puisse "mettre un point final à cette guerre" qui dure depuis bientôt un an.
Toutefois, en pleine déclaration du leader américain à la tribune, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré que son armée continuera de frapper le Hezbollah au Liban tandis que des frappes sont en cours dans la banlieue de Beyrouth.