«Guerre des puces»: les Pays-Bas s'alignent sur les restrictions américaines à l'exportation
Le gouvernement néerlandais a annoncé, vendredi 6 septembre, un renforcement des restrictions à l'exportation en dehors de l'Union européenne des machines à puces électroniques, suivant ainsi l’exemple des États-Unis. Les Pays-Bas abritent l’un des mastodontes européens pour l’industrie des semi-conducteurs, l'équipementier ASML.
Les Pays-Bas se sont finalement alignés sur les États-Unis, en restreignant, vendredi 6 septembre, les exportations de machines à puces électroniques. Concrètement, ce changement va surtout concerner l’entreprise ASML, très en vue dans ce secteur, qui devra désormais demander une autorisation à La Haye plutôt qu'à Washington pour pouvoir exporter davantage de machines.
ASML, dont le siège est situé à Veldhoven, dans le sud des Pays-Bas, est l'un des principaux fabricants mondiaux d'équipements permettant de fabriquer des puces électroniques qui alimentent de nombreux produits, depuis les téléphones mobiles jusqu'aux voitures. Il était au cœur des tensions entre Pékin et Washington depuis plusieurs mois.
La Haye renforce ainsi des mesures déjà en vigueur depuis un an pour s'aligner sur celles en place outre-Atlantique. De son côté, « ASML estime que cette exigence harmonisera l'approche de délivrance des licences d'exportation », a réagi le groupe dans un communiqué.