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La guerre du loup aura-t-elle lieu ?

Un loup dans le parc de Saint-Léger-de-Peyre, en juillet 2012.

Faut-il protéger le loup ou permettre de l’abattre plus facilement ? Nicolas Hulot et Stéphane Travert vont devoir se mettre d’accord sur le sort à réserver à l'animal, sans fâcher ni les ONG ni les éleveurs...

S’il y a un dossier étiqueté «biodiversité» sur le bureau du gouvernement, le chapitre sur le loup vient sans doute dès la couverture tournée. Pelage gris, yeux perçants et dents acérées, l’animal sauvage cristallise de très fortes tensions depuis plusieurs années. Son sort se joue notamment par l'intermédiaire d'un plan quinquennal «loup» (PNA) qui devrait entrer en vigueur d'ici mi-février, après avis du Conseil national de la protection de la nature. En attendant la fin de la consultation publique, le 29 janvier, chaque camp fourbit ses derniers arguments pour infléchir les actions que l’Etat s’engage à mettre en œuvre. Car le texte – quatrième du genre – est porté à la fois par le ministère de la Transition écologique et par celui de l’Agriculture. L’un penchant plutôt pour la protection de la faune sauvage, l’autre pointant les risques pour les troupeaux d’ovins. Ce mardi 23 janvier, plusieurs parlementaires issus de territoires ruraux et de montagne seront reçus à Matignon pour faire valoir leur opposition au texte. Point d'étape.

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Etat des lieux

Le loup, qui avait disparu de l’Hexagone dans les années 1930, a entamé son retour en France dans le Mercantour (sud des Alpes) au début des années 1990. Officiellement, on estime qu’il y a aujourd’hui autour de 360 loups en liberté en France, répartis en 52 meutes. Une population «strictement protégée», notamment par la convention de Berne, et en croissance. Les loups se répartissent autour des massifs montagneux : Alpes, Ardennes, Massif central et, depuis plus récemment, Pyrénées… En tout, une trentaine de départements seraient concernés. Le loup est aussi présent en Espagne (2 000 à 2 500 individus), en Italie, en Suisse, en Allemagne et, dans (...)

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