Guerre Israël-Hamas : Le Qatar optimiste autour d’un accord sur la libération d’otages
Le « Washington Post » évoque de son côté un accord qui verrait un gel des opérations de combat pendant cinq jours.
PROCHE ORIENT - Après plus de 40 jours de guerre, la situation serait-elle sur le point de connaître un premier moment d’accalmie entre Israël et le Hamas ? Le premier Ministre du Qatar se montrait plutôt optimiste ce dimanche 19 novembre au matin, jugeant que la conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés lors des attaques du 7 octobre reposait désormais sur des questions pratiques « mineures ». Près de 240 personnes ont été enlevées lors de ces offensives meurtrières en Israël.
En Israël, une otage libérée par le Hamas raconte sa captivité dans les tunnels du groupe terroriste
Les négociations en vue d’un accord ont connu « des hauts et des bas au cours des dernières semaines. Je pense que je suis désormais plus confiant dans le fait que nous sommes suffisamment proches pour parvenir à un accord qui permettra à ces gens (les otages) de rentrer chez eux en toute sécurité », a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Than lors d’une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.
Des propos qui ont aussi écho à l’optimisme américain. Le Washington Post citait ce matin des sources proches des pourparlers en cours, lesquelles se montraient, elles aussi, plutôt rassurées. Le quotidien évoque un accord de six pages, qui prévoirait que toutes les parties gèlent les opérations de combat pendant au moins cinq jours et qu’une « cinquantaine d’otages ou plus soient libérés en petits groupes toutes les 24 heures ».
Ces informations qui n’ont pas été confirmées par ailleurs n’ont pas été commentées par la Maison Blanche ou par Israël. Dans une tribune publiée dans la presse américaine ce dimanche, Joe Biden se dit toujours défavorable à un cessez-le-feu et plaide pour une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous une « Autorité palestinienne revitalisée ».
Le Qatar, qui accueille un bureau politique du Hamas, a été impliqué dans la médiation ayant permis en octobre la libération de quatre otages : une Américaine et sa fille ainsi que deux Israéliennes. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé à maintes reprises refuser tout cessez-le-feu tant que les otages n’auront pas tous été relâchés.
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