Guerre Israël-Hamas : Joe Biden tacle Benjamin Netanyahu sur la libération des otages à Gaza
INTERNATIONAL - La pression s’accentue sur le Premier ministre israélien. En marge d’une rencontre avec les négociateurs américains travaillant à la libération des otages à Gaza ce lundi 2 septembre, le président américain Joe Biden a haussé le ton sur l’attitude de son allié israélien Benjamin Netanyahu.
Après la mort de six otages dimanche à Gaza, Joe Biden a estimé que le Premier ministre de l’État hébreu n’en faisait pas assez pour parvenir à un accord en vue de la libération des otages, détenus par le Hamas depuis le 7 octobre.
Lors d’une question de la presse qui lui demandait si le chef du gouvernement israélien en « faisait assez » pour obtenir un accord, Joe Biden a répondu un laconique « non ». Juste avant d’assurer que les négociateurs étaient « très proches » de pouvoir annoncer un accord dans la semaine. Ce que le président répète inlassablement depuis plusieurs mois maintenant.
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REPORTER: “Mr. President Do you think Netanyahu is doing enough?”
BIDEN: “No” pic.twitter.com/4Pbfbo75R5— Open Source Intel (@Osint613) September 2, 2024
Présente aux côtés du président Biden, la vice-présidente américaine et candidate démocrate à la Maison Blanche Kamala Harris a également participé à cette réunion avec les négociateurs américains. Sans faire de commentaire sur les choix de Benjamin Netanyahu sur la gestion des otages.
Lors de la réunion, Joe Biden et Kamala Harris « discuteront des efforts pour arriver à un accord qui assurera la libération des otages restants », a précisé plus tard la Maison Blanche dans un communiqué.
Pression de la rue
Une accélération du processus de négociations poussée par la mort de ces six otages, dimanche, dans un tunnel du sud de la bande de Gaza. Il faut dire que l’otage israélo-américain Hersh Goldberg-Polin se trouve parmi les victimes retrouvées décédées.
Il a d’ailleurs été inhumé ce lundi dans un cimetière de Jérusalem en présence du président israélien Isaac Herzog. Âgé de 23 ans, il avait été enlevé alors qu’il assistait au festival de musique Nova avec trois amis.
Les négociations pour parvenir à un cessez-le-feu et à libération des 97 otages (dont 33 déclarés morts par l’armée israélienne) encore retenus dans l’enclave palestinienne profitent également de la pression exercée par de nombreux citoyens israéliens dans le cadre d’une grève nationale inégalement suivie depuis ce lundi. Une grève dont le seul objectif est d’augmenter la pression sur le Premier ministre, accusé par de nombreux Israéliens de ne pas faire assez pour les ramener en vie.
Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, les trois pays médiateurs entre Israël et le Hamas poussent depuis des mois à un échange d’otages contre des prisonniers palestiniens et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. La dernière trêve comparable ayant permis la libération d’otages avait eu lieu durant une semaine au mois de novembre. Et puis plus rien depuis.
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