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Guerre Israël-Hamas : une ambulance visée par Tsahal fait 15 morts, Antonio Guterres « horrifié »

D’après l’armée israélienne, des membres du Hamas étaient dans l’ambulance visée par le bombardement. L’organisation islamiste a démenti.

MOMEN AL-HALABI / AFP

INTERNATIONAL - « Je suis horrifié. » Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exprimé son choc après un bombardement israélien sur une ambulance qui a fait 15 morts et 60 blessés à Gaza vendredi 3 novembre. « Les images des corps éparpillés dans la rue devant l’hôpital sont déchirantes », a déploré le patron de l’organisation internationale.

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L’aviation israélienne « a frappé une ambulance qui a été identifiée par les forces comme étant utilisée par une cellule terroriste du Hamas à proximité de leur position dans la zone de combat », a assuré Tsahal dans un communiqué. Le groupe islamiste palestinien a démenti.

L’ambulance faisait partie d’un convoi de cinq véhicules dont une du ministère de la Santé du Hamas et une du Croissant-Rouge, a pour sa part dit le Croissant-Rouge. L’organisation humanitaire ajoute que le bombardement s’est produit à une distance de deux mètres de l’entrée de l’hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, où se sont réfugiés des milliers de déplacés.

Une seconde ambulance visée

Une seconde ambulance a été ciblée à « environ un kilomètre de l’hôpital » et des blessés ont été constatés, selon le Croissant-Rouge. Le convoi visé, a détaillé le porte-parole du ministère de la Santé gazaoui Ashraf al-Qidreh, transportait « plusieurs blessés en route pour être hospitalisés en Égypte ».

Comme Antonio Guterres, le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est dit « profondément choqué », déclarant sur X que « les patients, les soignants, les établissements et les ambulances doivent être protégés en tout temps. Toujours ».

La coordinatrice de l’humanitaire de l’ONU dans les Territoires palestiniens occupés, Lynn Hastings, s’est, elle, dite « alarmée » sur le même réseau social, car la frappe a visé « des patients qui allaient être évacués pour être en sécurité ».

Depuis le début de la guerre, plus de 1 400 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées côté israélien selon les autorités locales. Quant aux bombardements israéliens incessants, ils ont fait plus de 9 200 morts, dont 3 826 enfants, à Gaza selon le ministère de la Santé du Hamas.

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