Guerre Israël-Gaza : Tsahal affirme avoir tué un cadre du Hamas lors de sa frappe samedi

Le camp de déplacés de Khan Younès dans la bande de Gaza après une frappe israélienne, photo prise le 14 juillet 2024.
BASHAR TALEB / AFP Le camp de déplacés de Khan Younès dans la bande de Gaza après une frappe israélienne, photo prise le 14 juillet 2024.

INTERNATIONAL - Nouvelles frappes meurtrières. L’armée israélienne a affirmé dans un communiqué ce dimanche 14 juillet avoir tué un important commandant du Hamas dans une frappe menée la veille sur le sud de la bande de Gaza. L’organisation islamiste a en réponse annoncé son retrait des négociations pour un cessez-le-feu.

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« L’armée de l’air israélienne a frappé et éliminé le commandant de la brigade de Khan Younès du Hamas, Rafa Salama, dans la zone de Khan Younès », affirme ce communiqué. Rafa Salama était l’un des « proches complices de Mohammed Deif, le commandant de la branche militaire du Hamas », ajoute-t-il.

Tsahal affirme que « la plupart des victimes étaient des « terroristes »

Israël avait annoncé samedi avoir visé dans le secteur de Khan Younès deux hauts dirigeants du Hamas, Mohammed Deif et Rafa Salama, respectivement chef de la branche armée et commandant à Khan Younès du Hamas, présentés comme « deux cerveaux du massacre du 7 octobre ».

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« La frappe a été menée dans une zone clôturée gérée par le Hamas » et « la plupart des victimes étaient des terroristes », a affirmé l’armée israélienne.

Selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, territoire gouverné par le Hamas, ces frappes israéliennes ont tué samedi 92 Palestiniens dans le camp de déplacés d’al-Mawasi, près de Khan Younès. Les victimes sont essentiellement des femmes et des enfants, selon un communiqué publié dimanche.

Le Hamas dénonce un « massacre »

Un haut responsable du mouvement islamiste palestinien a néanmoins annoncé que son chef militaire, Mohammed Deif, était bien en vie : il « va bien et supervise directement les opérations des brigades al-Qassam (la branche armée du Hamas, NDLR) et de la résistance », a-t-il dit.

En réponse à cette frappe meurtrière, un autre responsable du Hamas a fait part à l’AFP de la décision du mouvement de se retirer des négociations indirectes en vue d’un cessez-le-feu avec Israël menées via les pays médiateurs, Qatar, Égypte, États-Unis, en dénonçant les « massacres » israéliens « contre des civils non armés ».

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Le Hamas « est toutefois prêt à reprendre les négociations », quand Israël « fera preuve de sérieux, pour conclure un accord de cessez-le-feu » et pour décider d’un échange de prisonniers palestiniens contre des otages retenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre le 7 octobre.

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