Guerre d'Algérie : Macron reconnaît deux massacres de pieds-noirs
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- Emmanuel Macron25e président de la République française
Emmanuel Macron a adressé un geste fort ce mercredi aux rapatriés d'Algérie en qualifiant "d'impardonnable pour la République" la fusillade de la rue d'Isly à Alger en mars 1962, et en estimant que le "massacre du 5 juillet 1962" à Oran devait être "reconnu". Devant un parterre de rapatriés réunis à l'Élysée, le chef de l'État est revenu sur la fusillade de la rue d'Isly, dans laquelle des dizaines de partisans de l'Algérie française furent tués par l'armée en mars 1962.
"Ce jour-là les soldats français déployés à contre emploi, mal commandés, ont tiré sur des Français (...) Ce jour-là, ce fut un massacre", a déclaré le chef de l'État, ajoutant que "60 ans après" ce "drame passé sous silence", "la France reconnaît cette tragédie". "Et je le dis aujourd'hui haut et clair : ce massacre du 26 mars 1962 est impardonnable pour la République. Toutes les archives françaises sur cette tragédie pourront être consultées et étudiées librement", a-t-il encore assuré.
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"Regarder en face le massacre du 5 juillet 1962"
Évoquant la "surenchère atroce d'insécurité et de violence", "d'attentats et d'assassinats" qui scandèrent la fin de la guerre d'Algérie, Emmanuel Macron a également exhorté à reconnaître et "regarder en face" le "massacre du 5 juillet 1962" à Oran, qui toucha "des centaines d'Européens, essentiellement des Français". "Ce massacre doit être regardé en face et reconnu", a-...