Guerre à Gaza : Kamala Harris joue les équilibristes

En clôture de la convention démocrate à Chicago, Kamala Harris a été officiellement intronisée candidate de son parti pour la présidentielle du 5 novembre. Dans son discours, elle a notamment précisé ses positions sur le Moyen-Orient : libération des otages, cessez-le-feu, droit d’Israël à se défendre et « l’auto-détermination » du peuple palestinien. Des propos convenus pour éviter toute polémique, mais pas suffisants pour les milliers de manifestants pro-Palestine refoulés à l’entrée de l’enceinte.

Deux espaces, deux ambiances. Alors que Kamala Harris se faisait officiellement couronner candidate démocrate, jeudi 22 août, au United center de Chicago, ce sont les slogans et drapeaux palestiniens qui occupaient le parvis devant l’enceinte. Depuis le début de la convention démocrate, des milliers de manifestants du mouvement dit « uncommitted » ou « non engagé » font entendre une voix dissonante au sein du Parti démocrate : le double appel à un embargo sur les ventes d’armes à Israël et une reconnaissance de l’État palestinien. Ils ont été rejoints par l’élue sortante à la Chambre des représentants Cori Bush à l’occasion d'un sit-in.

Leurs délégués étaient présents les premiers jours de la convention et la protestation souvent bruyante lors des précédents meetings de campagne de Kamala Harris. Mais cette fois, aucune dissonance pendant le discours de clôture de la candidate. L’interruption de la vice-présidente par les « non-engagés » aurait fait tache.


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