Guerlain : le parfumeur français séduit la Chine

A la tête de la filiale de LVMH depuis un an, Véronique Courtois mise sur le développement international.

On est tous nés avec un peu de Guerlain autour de nous », sourit Véronique Courtois, dont le premier parfum fut – et demeure – Shalimar, le jus historique de la maison créée en 1828. Formée chez Shiseido par Chantal Roos, l’un des grands noms du secteur, la nouvelle dirigeante avait déjà passé dix ans dans l’entreprise (rachetée par LVMH en 1994, elle a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros dans les parfums et cosmétiques) entre 2000 et 2010, avant son départ pour Dior Couture, puis Parfums Christian Dior.

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Elle ne cache pas son enthousiasme d’avoir été choisie pour diriger cette entreprise « singulière », qui accélère son internationalisation depuis son entrée au sein du numéro un mondial du luxe. Toujours dans le top 4 en France, son marché historique, Guerlain se classe 8e en Chine, notamment grâce à sa gamme de soins Abeille Royale, inaugurée en 2010. « Depuis ses origines et les créations de Pierre François Pascal Guerlain, un alchimiste, la maison s’est implantée à l’étranger grâce à ses parfums », explique Véronique Courtois, 50 ans, deux enfants, bretonne, passionnée par la mer et la marche, qui s’est replongée dans les archives pour analyser les origines des produits, les matières premières utilisées et les filières d’approvisionnement.

« La maison incarne la “haute couture” du parfum », souligne Véronique Courtois

Au cœur de ses explorations figure l’abeille, à la fois emblème de la marque, productrice du miel utilisé dans les soins et « sentinelle de l’environnement ». En 2020, Guerlain s’inscrit dans le partenariat lancé pour une durée de cinq ans avec l’Unesco et la Fondation GoodPlanet, de Yann Arthus-Bertrand, grâce à(...)


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