Guerini défend Peyrat, condamné pour violences conjugales, et fait polémique

Stanislas Guerini a pris mercredi la défense de Jérôme Peyrat, candidat de la majorité présidentielle pour les élections législatives, condamné pour violences conjugales, déclenchant immédiatement des critiques des oppositions.

Le délégué général de La République en marche (LREM) Stanislas Guerini a pris mercredi la défense de Jérôme Peyrat, candidat de la majorité présidentielle pour les élections législatives, condamné pour violences conjugales , déclenchant immédiatement des critiques des oppositions. Cet ancien conseiller à l’Élysée été condamné en septembre 2020 à une amende de 3.000 euros avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne. De son côté, la députée sortante LREM Jacqueline Dubois a annoncé dans la matinée sur Twitter maintenir sa candidature, dissidente, dans cette 4e circonscription de Dordogne. "'Rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société'. J'ai fait mienne cette phrase d'Élisabeth Borne Première ministre. Je suis candidate à ma réélection. Loyale, libre, déterminée", a-t-elle écrit.

Interrogé sur France Info, Stanislas Guerini a décrit Jérôme Peyrat comme "un honnête homme. Je ne crois pas qu'il soit capable de violences sur les femmes", a-t-il estimé. "Si j'avais la conviction ou même le soupçon qu'on a affaire à quelqu'un qui puisse être violent et coupable de violences sur les femmes, jamais je n'aurais accepté cette investiture-là", a-t-il assuré. M. Guerini a déclaré qu'il avait "pris du temps pour lire les attendus (du jugement, NDLR), pour comprendre, pour savoir si au fond, on pouvait avoir quelqu'un qui pouvait être capable de violences volontaires, je crois et j'en suis même infiniment convaincu que ça n'a pas été le cas".

"Regarder les choses dans leur complexité"

Le délégué général de LREM a par ailleurs assuré qu'il fallait "regarder les choses dans leur complexité". "Dans cette affaire, il y a eu une dispute, deux condamnations, de part et d'autre et je(...)


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