Guadeloupe: ce que l'on sait après la découverte de deux enfants décapités à Sainte-Rose

Les corps décapités de deux enfants d'un et quatre ans ont été découverts dans la nuit de lundi à mardi à Sainte-Rose en Guadeloupe. Leur mère a été rapidement interpellée avant d'être hospitalisée.

Que s'est-il passé dans ce pavillon de Sainte-Rose, au nord-ouest de la Guadeloupe? Dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 novembre, les corps décapités de deux jeunes garçons ont été découverts chez eux à Sainte-Rose, sur l'île de Basse-Terre en Guadeloupe. Leur mère a été interpellée et hospitalisée.

· Les deux victimes âgées d'un et quatre ans

Les deux victimes ont été découvertes dans la nuit de lundi à mardi par leur père. L'homme rentrait du travail vers 3h30, 8h30 à Paris, quand il a découvert le corps de ses deux enfants dans la salle de bain de leur domicile à Sainte-Rose, sur l'île de Basse-Terre, en Guadeloupe.

Les deux petits garçons, âgés d'un et quatre ans, ont été décapités. "Une arme blanche a été retrouvée dans un domicile en très grand désordre", a fait savoir la procureure de la République de Point-à-Pitre, lors d'une conférence de presse.

· La mère interpellée

Alors que le père de famille a été pris en charge en état de choc, la mère a été interpellée "en déambulation dans les rues de la commune", dans un état psychologique ayant nécessité son hospitalisation "sous contrainte" en psychiatrie, ont déclaré la procureure et le général Christophe Perret, commandant de la gendarmerie de Guadeloupe, lors de la conférence.

La mère n'a pas pu être entendue. Le père a été auditionné par les enquêteurs. La famille n'était pas connue de la justice, ni de l'assistance sociale.

· L'enquête débute

Les corps des deux petits garçons vont être autopsiés mercredi et jeudi. La procureure de la République de Point-à-Pitre, a précisé que l'enquête "n'en est qu'à ses débuts". Caroline Calbo a précisé que "toutes les portes restent ouvertes et que nous enquêterons à charge et à décharge. Les investigations ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Point-à-Pitre.

Une cellule psychologique a été ouverte dans l'école où l'enfant de quatre ans était scolarisé, a-t-on appris du rectorat. "Le préfet a également activé une cellule médico-psychologique à disposition de tous", selon la procureure.

Article original publié sur BFMTV.com