Groupuscules violents : l’Assemblée nationale crée une commission d’enquête

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L’Assemblée nationale a approuvé mercredi la création d’une commission d’enquête sur les « groupuscules, auteurs de violences à l’occasion de manifestations ». La proposition a été approuvée par 204 voix contre 47, les députés Insoumis, écologistes et communistes s’y étant opposés. Cette commission sera chargée d’enquêter sur « la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des groupuscules auteurs de violences » durant des manifestations et rassemblements survenus « entre le 16 mars et le 3 mai 2023 ».

Seront notamment visés les affrontements survenus lors de la manifestation à Sainte-Soline en mars. Des heurts particulièrement violents avaient éclaté entre les forces de l’ordre et des militants écologistes, plongeant deux de ces derniers dans le coma. Les débordements lors du défilé du 1er-Mai seront également dans le viseur des députés.

Pour La France insoumise, le gouvernement cherche à « criminaliser les oppositions »

Créée à l’initiative de la majorité, la commission d’enquête est dénoncée par la gauche comme une manœuvre destinée à « criminaliser les oppositions » et faire « diversion » après l’adoption chaotique de la réforme des retraites. Pour la députée LFI du Puy-de-Dôme Marianne Maximi, le gouvernement porte « une lourde responsabilité politique sur les violences », en ayant plongé ses opposants dans une « impasse politique » lors des débats sur les retraites. La députée appelle également l’exécutif à modifier la doctrine sur le main...


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