Un groupe armé détient 43 Casques bleus dans le Golan

Un soldat des forces des Nations unies surveille le côté syrien du plateau de Kuneitra, depuis un point d'observation situé sur les hauteurs du Golan, le 29 août.

Ces soldats des Nations unies surveillaient le cessez-le-feu entre Israël et la Syrie dans cette zone où de violents combats ont éclatés entre l'armée syrienne et des groupes armés syriens d'opposition.

Quarante-trois Casques bleus de l’ONU sont détenus depuis quelques heures par un «groupe armé» sur le plateau du Golan, ont indiqué jeudi les Nations unies. Ces Casques bleus de la force chargée de surveiller le cessez-le-feu entre Israël et la Syrie dans cette zone ont été capturés à la suite de violents combats entre l’armée syrienne et des groupes armés syriens d’opposition, a précisé le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.

L’incident s’est produit près de Kuneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974 et où patrouille depuis lors la Force de l’ONU chargée de l’observation du désengagement (UNDOF) entre la Syrie et Israël. Israël occupe depuis 1967 quelque 1 200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale, environ 510 km2 restant sous contrôle syrien.

C’est la troisième fois que des membres de la Force de l’ONU sont ainsi pris en otages par des opposants syriens armés dans cette région. Lors des précédents incidents en mars et en mai 2013, les Casques bleus avaient été relâchés au bout de quelques jours sains et saufs.

En plus de la détention de 43 membres de l’UNDOF, 81 autres Casques bleus sont «empêchés de quitter leurs positions» près de deux autres localités du Golan, a ajouté Stéphane Dujarric. «L’ONU fait tous les efforts nécessaires pour obtenir la libération des Casques bleus détenus et restaurer la liberté de mouvement des membres de la Force dans toute sa zone d’opération», a-t-il affirmé.

Il n’a pas précisé l’identité du groupe armé responsable ni la nationalité des Casques bleus impliqués. L’UNDOF compte quelque 1 200 hommes de six pays (Inde, Fidji, Philippines, Irlande, Pays-Bas, Népal).



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