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Une grosse cylindrée pour la collection Pinault

Images de synthèse représentant le cylindre de Tadao Ando dans la Bourse du commerce.

Halle au blé au XVIIIe siècle, Bourse du commerce aux XIXe et XXe siècles, la rotonde du centre de Paris accueillera la collection Pinault pendant cinquante ans. L'architecte Tadao Ando a dévoilé son projet en forme de cylindre et cercles concentriques.

Pas de détail, pour l’instant, sur le contenu des expositions du nouveau musée de la collection Pinault. C’est le contenant qui a été révélé ce matin lors d’une conférence de presse tenue sur le chantier de la Bourse de commerce : Tadao Ando, architecte choisi pour dessiner l’écrin de la collection, a dévoilé sa vision des aménagements de l’ancienne halle au blé. L’ouverture étant prévue au début de l’année 2019, les travaux – confiés à l’entreprise Bouygues – doivent être terminés d’ici à fin 2018. Et la proposition de l’architecte japonais intervient principalement sur les espaces intérieurs.

Le bâtiment historique, halle au blé du XVIIIe devenue Bourse de commerce en 1885, autrefois une cour circulaire sans toit, a été recouvert de la première coupole en fer de l’histoire de l’architecture. C’est dire l’importance de cet édifice patrimonial sur lequel il est difficile d’intervenir aujourd’hui. Le projet de Tadao Ando, qui a déjà participé à la rénovation de la Pointe de la douane à Venise pour le compte de la fondation Pinault, s’apparente surtout à une mission de conservation et de revalorisation du patrimoine. «Quand j’ai visité pour la première fois la Bourse de commerce, cela m’a semblé très difficile d’agir dessus. Je me suis dit qu’il faudrait dix ans pour en venir à bout», plaisante en introduction l’architecte. Pour revisiter cette forme circulaire, inspirée par le fait que l’univers soit «composé de ronds et de carrés», Tadao Ando projette d’introduire dans la Bourse du commerce un cylindre. Composé de béton armé – une invention française de la fin du XIXe, rappelle l’architecte –, cette nouvelle forme à l’intérieur de la rotonde fera de ce lieu «l’épicentre des arts à Paris». On y trouvera un (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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