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Grenoble Piolle en position latérale d’insécurité

Éric Piolle (EELV) maire de Grenoble lors de la « Fête des Tuiles » le 06/06/15 à Grenoble salue la police nationale.

Sous le feu de critiques virulentes sur la criminalité dans sa ville, l’édile écolo amorce une politique plus volontariste. Mais l’opposition fait déjà de ce point un enjeu des municipales.

Quatre jours avant de quitter le gouvernement et de redevenir maire de Lyon, Gérard Collomb était à Grenoble. En futur voisin mais surtout en ministre de l’Intérieur prodigue, puisqu’il venait annoncer un renforcement significatif des forces de l’ordre dans l’agglomération alpine, permettant au passage au maire écologiste, Eric Piolle, de se tirer d’un mauvais pas. Elu en 2014 à la tête d’une coalition verte-rouge (EE-LV, Parti de gauche et mouvements citoyens), l’édile est depuis plusieurs semaines sous un feu roulant de critiques. Sa politique de sécurité est décriée par les élus locaux de LREM, la droite et même le préfet, alors que certains décrivent la ville comme étant à feu et à sang. En filigrane, c’est bien la bataille pour les municipales de 2020 qui a commencé. Et dans ce cadre, contre toute attente, «Gérard Collomb a sifflé la fin de la partie», explique Eric Piolle à Libération, soulignant ses bonnes relations avec celui qui est redevenu depuis un «collègue maire».

De fait, lors de sa visite du 28 septembre, Collomb a affiché sa proximité avec Piolle, qu’il a vu en tête-à-tête avant de présenter un conséquent paquet de mesures : affectation rapide à Grenoble d’une vingtaine de jeunes policiers afin de réduire le déficit de 33 agents sur les 475 théoriquement en poste dans l’agglomération, recentrage de la demi-compagnie de CRS locale sur des missions urbaines et renforcement de la police judiciaire, notamment par la création d’une cellule sur les trafics. Promesse très attendue, le ministre a aussi assuré que l’agglomération ferait partie de la deuxième vague de création de zones de reconquête républicaine (ZRR) d’ici 2020. Avec 35 nouveaux postes de policiers à la clef. Collomb a quand même tapé du poing sur la table. A Grenoble, «la délinquance et le crime ont (...)

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