Grenoble: ce que l'on sait de l'attaque au fourgon blindé en plein centre-ville

Plusieurs hommes ont braqué jeudi 10 octobre un fourgon de transport de fond en plein centre-ville de Grenoble (Isère). Munis d'armes longues, les malfaiteurs ont fait usage de leurs armes. Deux personnes ont été blessées par des bris de verre. Les braqueurs ont pris la fuite sans rien emporter de leur butin.

· Une attaque en plein centre-ville

L'attaque s'est produite aux alentours de 10 heures alors que le fourgon blindé sortait de la Banque de France à Grenoble. À l'intersection des cours Berriat et Jean-Jaurès, le fourgon a été bloqué par trois véhicules, deux de marque Mercedes et une fourgonnette blanche, qui le percutent.

Plusieurs hommes cagoulés en sortent. Des coups de feu sont alors tirés sur le fourgon. L'un des supects est muni d'une arme automatique, de type Kalashnikov. Les agents de la société de transport Loomis ont riposté en tirant à leur tour, blessant l'un des braqueurs à la jambe, sans que l'on sache la gravité de la blessure.

Avant de prendre la fuite, les malfaiteurs ont tenté en vain d'incendier la fourgonnette. Les suspects sont alors repartis à bord de l'une des deux voitures. Cette voiture a été retrouvée à proximité de Grenoble, incendiée.

· Pas de blessés

Les agents de la société de transport de fond n'ont pas été blessés. Ils ont trouvé refuge dans une caserne de gendarmerie à proximité du lieu de l'attaque. Ils étaient choqués.

Deux personnes ont toutefois été blessées légèrement dans des accidents de la route causés par l'attaque du fourgon. Trois témoins de la scène ont également été pris en charge en état de choc.

· Aucun butin dérobé

Le fourgon de la société Loomis qui venait de quitter la Banque de France, située à quelques centaines de mètres de l'attaque, transportait près de sept millions d'euros. Les malfaiteurs sont repartis sans rien réussir à emporter.

La JIRS, la juridiction interrégionale spécialisée, de Lyon a été saisie de l'enquête. Une cellule de crise a par ailleurs été ouverte en préfecture.

Article original publié sur BFMTV.com