Greffes : de nouvelles alternatives face au manque de greffons
Depuis la loi de 2017, nous sommes en théorie tous donneurs d’organes, sauf les 30 % des Français ayant exprimé leur refus. Mais il manque toujours beaucoup d’organes. En moyenne, seuls 25 % des patients en attente sont transplantés chaque année. Les chercheurs travaillent donc sur d’autres pistes, comme les xénogreffes, issues d’espèces animales. En janvier 2022, une équipe américaine a greffé le cœur d’un porc génétiquement modifié à un homme de 57 ans. En amont, plusieurs gènes du tissu porcin, contre lesquels nous possédons des anticorps, ont été neutralisés, et des gènes humains ont été insérés pour éviter le rejet. Si le patient est décédé deux mois plus tard, cette opération a néanmoins été considérée comme une prouesse. « Pour le moment, les organes d’origine animale ont toujours été rejetés par le receveur, mais il y a un vrai intérêt à continuer la recherche », souligne le Pr Gilles Blancho, président de la Société francophone de transplantation. À une condition : rester très vigilant sur les virus animaux qui pourraient infecter les patients.
Le cœur artificiel Carmat imite un cœur humain avec deux ventricules connectés aux artères du patient qui font circuler le sang, et des capteurs qui permettent d’adapter le rythme aux besoins (effort physique…). Commercialisé en juillet 2021 en Europe après treize ans de recherche, il a au total été implanté à sept patients allemands et italiens en insuffisance cardiaque terminale, qui n’ont survécu que quelques semaines ou mois. (...)
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