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Greenpeace pointe 5 centrales "à fermer en priorité"

La centrale nucléaire de Tricastin

"Pourquoi seulement Fessenheim ?" Greenpeace a désigné jeudi 28 mars quatre autres centrales nucléaires à "fermer en priorité" après avoir analysé, pour les 19 sites français, leur vulnérabilité et les conséquences économiques potentielles d'un accident.

Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises promise à la fermeture d'ici fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais(Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme).

Jeudi matin, à l'aube, une dizaine de militants de Greenpeace ont déjoué la surveillance pour projeter sur la centrale de Fessenheim deux textes grâce à de puissants projecteurs.

"Pourquoi seulement moi ?" pouvait-on lire durant une dizaine de minutes sur l'un des réacteurs de Fessenheim alors que la liste des centrales jugées dangereuses était projetée sur une piscine.

"Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d'au moins 20 réacteurs à horizon 2020", souligne dans un communiqué Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, en référence à l'engagement du président de la République de baisser la part du nucléaire de 75 à 50% d'ici 2025 dans la production d'électricité.

"Fermer uniquement Fessenheim est une manoeuvre politique. Cela ne nous permet pas d'atteindre l'objectif présidentiel mais surtout d'autres centrales sont aussi dangereuses", ajoute-t-elle.

Trois critères

Greenpeace a examiné "trois séries de critères" : le niveau de sûreté des centrales (âge, puissance, nature du combustible, etc.), les risques d'"agressions externes naturelles ou non naturelles" (inondation, séisme, risque (...)

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